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Les principales blessures chez le footballeur


Le football est de loin le sport le plus pratiqué dans le monde avec 400 millions de joueurs. C’est un moyen merveilleux d’expression corporelle individuelle et collective.

Les blessures chez le footballeur représentent 50 à 60% des blessures sportives en Europe. Parmi les blessures traumatiques traitées à l’hôpital, elles représentent 3,5 à 10% de ces blessures.

Les blessures chez le footballeur concernent le membre inférieur à 80-90% :

  • les blessures de la cuisse sont les plus fréquentes : 25%
  • le genou : 20%
  • les entorses de cheville ont été réduites de 50%, l’incidence des blessures de cheville n’est qu’à 13% dans une étude britannique de 2008
  • les douleurs de hanche et de l’aine : 12%

Les blessures les plus fréquentes sont les blessures musculaires et les entorses.

Les blessures musculaires

Les blessures musculaires représentent 44% des blessures totales (étude de 2004) contre 23% (étude de 2008). Les muscles les plus souvent touchés sont :

  • les ischiojambiers, souvent retrouvé chez les défenseurs et milieu de terrain
  • le quadriceps chez les joueurs de champ
  • les adducteurs chez les défenseurs et le triceps sural chez les défenseurs et les attaquants 

La durée d’arrêt pour une blessure musculaire est de 12 à 56 jours.

Les blessures musculaires peuvent être classées en trois stades de gravité :

  • Les douleurs musculaires, les courbatures
  • Les élongations
  • Les contusions

Les courbatures

Elles sont déclenchées par les contractions concentriques. Il se produit une petite ischémie du muscle. Cela correspond à une désorganisation des bandes Z et du cytosquelette du sarcomère musculaire.

Les douleurs peuvent durées un à trois jours après l’exercice.

Le traitement consiste à :

  • des petits étirements
  • solliciter le muscle par des amplitudes de mouvement
  • aller graduellement de la contraction isométrique à des exercices en excentrique

Les élongations

Les muscles les plus touchés sont les hamstrings, le rectus femoris et les adducteurs, principalement durant les exercices excentriques. La lésion se situe à la jonction myotendineuse la plupart du temps. Ce microtraumatisme peut précédé des blessures plus sévères. En cas de suspicion de claquage, une échographie est le plus indiquée pour mettre en évidence une architecture désorganisée et hypoéchogène.

Lors d’une frappe en pleine course, les hamstrings exercent une contraction concentrique en regard de la hanche et un étirement en regard du genou. Ces contractions simultanées et différentes par leur action entrainent l’élongation.

Un muscle inactif ou fatigué absorbe moins d’énergie et est moins résistant. La contraction ou l’étirement d’un muscle affaibli créé des microtraumatismes pouvant aller jusqu’à l’élongation.

Un manque de souplesse au football est associé à une augmentation du risque d’élongation.

Le profil type est :

  • une augmentation de la lordose lombaire
  • une hyperextension des genoux
  • un espace anormal de l’articulation du genou

Le traitement préventif consiste à conditionner le muscle à absorber plus d’énergie sous forme de glycogène afin de reculer la fatigue.

Les contusions

Les contusions concernent principalement les muscles adjacents aux os. Les contusions correspondent à un écrasement du tissu musculaire. En général, elles sont secondaires à un choc contre un autre joueur. La lésion du quadriceps est la plus fréquente. L’arrêt du sport doit être immédiat après le choc sinon il favorise des risques d’aggravation. A l’examen on retrouve une légère augmentation de la chaleur locale. La glace et le repos proposé par le protocole RICE permettent de diminuer l’œdème.

Il existe deux types de lésions :

  • les lésions intermusculaires accompagnée d’un hématome.
  • les lésions intramusculaires. Il existe un risque de myosite ossifiante associé à un syndrome des loges.

Le diagnostic est facile dans les cas aigues :

  • l’histoire du patient
  • la douleur de survenue soudaine due à une élongation ou une contusion
  • la douleur déclenchée au mouvement ou lors de l’effort musculaire
  • la présence d’une faiblesse musculaire et d’une douleur lors de l’activation

En revanche lors des cas chroniques il est plus compliqué. La gravité doit être éliminé. Une tumeur, un sarcome doit être impérativement recherché par US ou IRM avec une biopsie.

Le saignement des loges correspond à un saignement musculaire. Dans les cas aigues, la chirurgie est indiquée en urgence pour une évacuation de l’hématome et une ouverture du fascia.

Les blessures articulaires

Les atteintes ligamentaires

Les entorses de cheville représentent la deuxième cause d’arrêt. Elles sont plus fréquentes que le genou. Les atteintes du genou touche moins d’un joueur par équipe et par an. La durée d’arrêt est de 45 jours.

Elles sont bénignes dans 90% des cas. La rééducation proprioceptive paraît importante pour diminuer le risque de récidive.

Le diagnostic clinique est une sensation de craquement lors de la mise en inversion de la cheville avec une augmentation de volume de la région latérale.

L’utilisation des règles d’OTTAWA a permis de réduire de façon considérable le nombre de radio.

La rupture du tendon calcanéen arrive en troisième position. Il représente 15% des blessures tendineuses. Les blessures tendineuses sont plus fréquentes en début de saison.

Pas de blessure supérieure à 7 jours a été relevée à l’entrainement. Il existe en revanche un haut risque traumatique en match.

Il n’y a pas d’incidence des matchs à domicile ou à l’extérieur, la fréquence des blessures est la même. Les terrains secs ou gras n’influent pas non plus.

Les gardiens sont épargnés des blessures graves. Le poste n’apporte pas de différence significative sur la fréquence des atteintes.

Il existe une grande différence d’incidence en fonction des clubs : les taux varient de une à 4 par mois.

18 hospitalisations de 98 jours ont été notées sur les 10 clubs français dans l’année 2000-2001.

La rechute des blessures a été aussi prise en compte. Une rechute correspond à une blessure identique survenant dans le mois suivant la reprise normale de l’entrainement, considéré comme stade de guérison.

Les rechutes sont principalement dues :

  • au non respect des temps de cicatrisation
  • à un protocole de rééducation incomplet

Les clubs qui ont le plus de blessures sont ceux qui présentent le plus de rechutes.

Il faudrait porter l’attention sur la prévention, sur les temps de cicatrisation important à respecter ainsi que le programme d’entrainement.

Les pubalgies et douleurs du bassin

Elles représentent 5% des douleurs chez le footballeur. Elles peuvent être aigues mais sont plus souvent chroniques. C’est un problème complexe qui peut concerner les tissus mous, l’os ou l’articulation. 40% des joueurs ont une douleur dans la région des adducteurs.

Elles sont différents types :

  • pathologies musculaires : iliopsoas, rectus femoris, adducteurs
  • avulsion : plus fréquent chez les jeunes joueurs. Elles concernent les insertions des adducteurs et du rectus femoris
  • fracture de stress de la tête fémorale ou du rameau inférieur du pubis
  • bursite trochantérienne. Elle est souvent associé à des lésions musculaires.
  • problèmes de hanche

La traumatologie chez le jeune et l'adolescent

Le pourcentage du football comme sport à risque a été évalué aux environs de 30% par Baxter-Jones et al. Le football est à priori l’un des sports les plus dangereux chez les jeunes en terme de fréquence. On retrouve un pourcentage de seulement 14% à l’équitation, de 11% pour le basket et tous les autres sports sont inférieurs à 10%.

Sur une période de 2ans, 67% des joueurs ont au moins un accident nécessitant des soins médicaux.

Toutes études insistent sur une augmentation des blessures avec l’âge. Les blessures aigues sont les plus habituelles, surtout en compétition. Contrairement à la gymnastique où 80% des blessures se font à l’entrainement.

Les blessures ne sont pas les mêmes selon la tranche d’âge :

  • à 12-13 ans : lésion du genou
  • à 14-15ans : problèmes rachidiens
  • à 15-16 ans : problèmes de cheville

Les atteintes sont classées en deux catégories : aigue et chronique, par ordre de fréquence.

Les traumatismes aigues :

  • les atteintes musculaires : contusion, élongation
  • les atteintes ligamentaires : entorse de cheville, entorse du genou, lésion du pivot central du genou, luxation traumatique de la rotule
  • les traumatismes faciaux et cervicaux
  • les fractures : peu fréquente, les taux varient entre 2% et 4%. Le diagnostic est en général facile : impotence, douleur, augmentation de volume, hématome

 

Les traumatismes chroniques :

  • spondylolyse et spondylolisthésis : plus fréquent autour de 1415ans, pendant la période de croissance rapide du rachis. Une lombalgie persistante chez le sportif fait suspecter une pathologie isthmique.En clinique nous voyons : une raideur localisée, une rétractions des ischiojambier, un blocage lombopelvien et une radiculalgie. Il n’y a pas de contre indication à la pratique du football, même de haut niveau. Il n’y a aucun parallélisme entre la clinique et la radiographie.
  • Les gonalgies : la rotule est soumise à des tensions importantes. Les gonalgies sont secondaires à une surutilisation. OsgoodSchlatter, Sinding-larsen-Johansson

Les atteintes traumatiques sont très variés et ont des causes multifactorielles en rapport avec la charge d’entrainement, l’âge et le niveau du joueur.


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